Violence et grève à la prison de Bruges

Les violences contre le personnel de la prison Bruges se font de plus en plus fréquentes. Une grève a donc été déclenchée suite aux dernières agressions pour que des solutions soient prises.

Description de la prison de Bruges

Construite depuis 1991, la prison de Bruges s’étend sur une superficie de 20 hectares. Elle est située en région périphérique et est reconnaissable à la vue des briques claires ayant servi pour la construction. Cette prison impressionne par sa structure architecturale qui est en forme de croix.

Elle est construite pour accueillir environ 600 détenus. Les bâtiments réservés aux hommes ont une contenance de 504 places alors que pour les femmes, il est prévu 94 places. Considérées comme le plus grand centre pénitentiaire de la Belgique, de nombreuses dispositions ont été prises lors de sa construction pour assurer la sécurité du personnel et éviter les fuites des prisonniers.

En effet, cette prison est dotée de 90 caméras de surveillances et de 1 200 interphones. Il s’y trouve également un grand nombre d’agents chargés d’assurer la sécurité. L’absence des grilles aux fenêtres laisserait penser à une faille dans la construction, mais en réalité, cette absence est comblée par le système de blindage des vitres.

De plus, il y existe un quartier de haute sécurité construit en 2008. C’est un bâtiment hautement surveillé.

Mais ces nombreuses dispositions ne semblent pas suffisantes en raison de l’insécurité qui y règne. C’est un fait d’actualité en Belgique. Vous pouvez en savoir plus sur l’actualité en Belgique en allant sur ce site infolocale.be.

Déclenchement d’un mouvement de grève suite aux agressions

De nombreux actes d’insécurité ont été signalés dans cette prison ces dernières années. Il s’agit des actes d’agressions sur des gardiens ainsi que de nombreux incidents déclenchés par les détenus. Ces différents éléments sont liés au surpeuplement du centre. Si la prison a été construite pour accueillir 600 détenus, elle dépasse aujourd’hui de plus de 40 % ces chiffres.

Il s’agit d’un nombre auquel la prison n’était pas préparée. Il s’y observe même des prisonniers qui dorment au sol. Aussi, une grande majorité des personnes qui s’y trouvent sont des malades mentaux.

Il est donc difficile pour les agents de sécurité de jouer convenablement leur rôle. Les nombreux appels lancés aux autorités pour désengorger la prison sont restés sans suite.

La seule solution que le personnel de la prison a trouvée pour se faire entendre est de déclencher une grève. Il s’agit d’un mouvement qui est prévu pour durer 24 heures