La planète se réchauffe, du pôle Nord au pôle Sud. Depuis 1906, la température moyenne à la surface du globe a augmenté de 0,6 à 0,9 degré Celsius et encore plus dans les régions polaires sensibles. Et les effets de la hausse des températures n’attendent pas un avenir lointain – des signes des effets du réchauffement climatique apparaissent en ce moment même. La chaleur fait fondre les glaciers et la glace de mer, modifie le régime des précipitations et met les animaux en mouvement.
La planète souffre déjà de certains impacts du réchauffement climatique.
La glace fond dans le monde entier, en particulier aux pôles de la Terre. Cela comprend les glaciers de montagne, les calottes glaciaires couvrant l’Antarctique occidental et le Groenland, et la glace de mer arctique.
De nombreuses espèces animales ont été touchées par la hausse des températures. Par exemple, un chercheur a suivi le déclin des manchots de l’Adélie en Antarctique, où leur nombre est passé de 32 000 couples nicheurs à 11 000 en 30 ans.
Le niveau de la mer s’est élevé plus rapidement au cours du siècle dernier.
Certains papillons, renards et plantes alpines se sont déplacés plus au nord ou vers des régions plus hautes et plus froides.
Les précipitations (pluies et chutes de neige) ont augmenté en moyenne dans le monde entier.
Certaines espèces envahissantes prospèrent. Par exemple, les scolytes de l’épinette ont prospéré en Alaska grâce à 20 ans d’étés chauds. Les insectes ont mâché 4 millions d’acres d’épinettes.
On s’attend à ce que le niveau de la mer s’élève de 18 à 59 centimètres d’ici la fin du siècle, et la fonte continue aux pôles pourrait ajouter entre 10 et 20 centimètres.
Les ouragans et autres tempêtes risquent de devenir plus violents. Ce qui va donner du fil à retordre aux compagnies d’assurances.
Les inondations et les sécheresses deviendront plus fréquentes. Les précipitations en Éthiopie, où les sécheresses sont déjà fréquentes, pourraient diminuer de 10 pour cent au cours des 50 prochaines années.
Moins d’eau douce sera disponible. Si la calotte glaciaire de Quelccaya au Pérou continue de fondre à son rythme actuel, elle disparaîtra d’ici 2100, laissant des milliers de personnes qui en dépendent pour l’eau potable et l’électricité sans aucune source.
Certaines maladies vont se propager, comme le paludisme transmis par les moustiques (et la résurgence du virus Zika en 2016). Les écosystèmes changeront : Certaines espèces se déplaceront plus au nord ou connaîtront plus de succès ; d’autres ne pourront pas se déplacer et pourraient s’éteindre. Et la chasse risque d’être de plus en plus interdite dans de nombreuses régions du globe afin de protéger les espèces voie de disparition.
Un chercheur a découvert que depuis le milieu des années 1980, avec moins de glace pour vivre et pêcher pour se nourrir, les ours polaires sont devenus beaucoup plus maigres. Un biologiste français, spécialiste de l’ours polaire, a trouvé une tendance similaire dans la baie d’Hudson. Il craint que si la mer de glace disparaît, les ours polaires en feront autant.